Trois personnages qui rêvent d’échapper à leur condition : Doncella Guerrera, jeune fille partie à la guerre sous les traits d'un homme, le San Miguel de Federico Garcia Lorca, sorte d’archange touché par une foi éperdue, et la Tarara, gitane androgyne, amoureuse et mystique.
Violes de gambe, théorbe, bandonéon soutiennent ce concert-récital aux mélodies poignantes. Des airs espagnols des XVIe et XVIIe croisent un flamenco andalou ou dérivent vers un cabaret de la Movida.
Le chanteur et danseur François Chaignaud, sensuel, ténébreux, incarne les soupirs de sainte ou d’amoureuse de sa voix émouvante. Il glisse de la danse sur pointes aux cambrures de flamenco, transcende les époques, se joue des genres.
Les métamorphoses musicales et chorégraphiques éclairent l’ambivalence et la fragilité de chaque personnage. Elles dévoilent aussi leur désir d’élévation, de sorte que l’identité trouble des trois figures se dilue dans l’idéalisme profond qui les anime.
Moment magique et fascinant. Composition superbe des musiciens et performance incroyable du danseur et chanteur à la fois. Si les premières minutes peuvent désorienter un peu, ensuite on est absorbé par cette chorégraphie parfois spectaculaire et aussi silencieuse. Les yeux dans les yeux avec le danseur et au son d’une musique « baroque », on oublie le temps présent. Bravo !
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Moment magique et fascinant. Composition superbe des musiciens et performance incroyable du danseur et chanteur à la fois. Si les premières minutes peuvent désorienter un peu, ensuite on est absorbé par cette chorégraphie parfois spectaculaire et aussi silencieuse. Les yeux dans les yeux avec le danseur et au son d’une musique « baroque », on oublie le temps présent. Bravo !
17, boulevard Jourdan 75014 Paris